Peintures
acrylique :
A
partir de 1995 Jean-Pierre Kaliaguine s’engage dans des peintures monochromes,
bichromes ou trichromes aux couleurs franches et aux formes souvent aussi
concises qu’abstraites mais accompagnées de titres imagés.
Certaines
de ces toiles sont sablées. Ainsi se dessinent des contours aux
formes simples. Les limites du sablage esquissent alors des formes quasi
géométriques ou des silhouettes, suggérées,
le plus souvent surmontées d’un signe énigmatique, parfois
baroque...
D’autres
toiles exploitent les différentes possibilités du dépôt
d’un fil de peinture issu de traits exécutés avec une grande
précision au tube de peinture, de manière quasi calligraphique.
Les traits ainsi obtenus décrivent des courbes d’épaisseurs
et d’ampleur plus ou moins grande. Selon leur organisation et leur couleur
ils évoquent des courbes de niveau (cartographiques), des empreintes
digitales, des lignes d’écriture illisible, de la dentelle, des
ornements celtiques, baroques ou orientaux, des vagues, des stries du bois,
des strates géologiques...
Lorsqu'aucun
volume n'est présent dans la matière même du
tableau (par marouflage, épaisseur du trait ou sablage...), l'effet
d'espace est alors produit par toute la surface de la toile, finement modelée
par des couches successives de peinture ou d'essuyages du pigment.
Les
ensembles de toiles ainsi produites sont modulées et identifiées
par leur dominante chromatique, par leur titre (effet de connotation) ou
bien par leur effet particulier de volume...